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A la découverte de la Maison d’Horbé et de ses bonnes adresses…

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Distinction 2016 – Catégorie « Auberges de Village »

A l’occasion de la sortie nationale de notre guide gastronomique le 14 mars dernier à Rochefort sur Mer, Jean Lanau, président-fondateur de Tables & Auberges de France, a annoncé les distinctions 2016 qui récompensent les établissements illustrant les valeurs patrimoniales et territoriales de notre mouvement. Au regard du parcours du professionnel, de la qualité et de l’originalité des services apportés, ainsi que du retour de clientèle, c’est le restaurant La Maison d’Horbé qui est distingué cette année dans la catégorie « Auberges de Village ». Nous vous invitons à découvrir ce restaurant atypique où cuisine rime avec brocante, notamment à l’occasion du 20ème marché d’art de la Perrière qui se tiendra les 15 et 16 mai prochains.

Un restaurant pas comme les autres

La Maison d’Horbé est un établissement aux multiples facettes : brocante feutrée et raffinée consacrée aux arts de la table mais qui propose aussi meubles, tableaux et bibelots ; épicerie fine, salon de thé et auberge pour se restaurer.  Si le chef Laurent Loingtier ne se destinait pas de prime abord aux métiers de bouche, l’appel du fourneau a eu raison de sa carrière d’infirmier. Difficile de faire autrement lorsqu’on a été élevé avec les bons petits plats de sa mère et de sa grand-mère… Aujourd’hui on vient de très loin pour déguster sa cuisine traditionnelle. Et il n’est pas rare de voir des habitués faire l’aller-retour de Paris dans la soirée pour déguster son foie gras maison, ses fameux ris de veau aux morilles ainsi que la Pleugère, gâteau à la chataigne… Le cadre raffiné de la Maison d’Horbé vous invitera à découvrir des plats goûteux et délicats entièrement réalisés à partir de produits frais et de saison, avec en prime une très belle sélection de vins et un très bon choix de desserts faits maison : aiguillettes de canard au miel d’acacia et aux vinaigre de truffe, brochettes de Saint-Jacques marinées flan d’échalotes au vins rouge, boudin aux épices, crevettes flambées au pastis, rognons de veau flambés au calvados, marquise d’Horbé, tarte Tatin…

Le vin coup de cœur – Le moelleux Saint-Pé du Domaine Encapette à Lavardens (32)

Avis de Robert Heredia : « Élaboré à partir de cépage Gros Manseng (vendanges tardives et manuelles) nous proposons ce vin très agréable en bouche avec notre foie gras maison ».

Situé au cœur du département du Gers en haut Armagnac, le Domaine Encapette offre une vue panoramique sur la campagne et le château de Lavardens, village classé parmi les « Plus Beaux Villages de France ». Propriétaire récoltant, Jean-Paul Saint-Pé, son épouse et leurs enfants élaborent des vins rouges et blancs en appellation Côtes de Gascogne à partir d’une grande diversité de cépages : Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc, Merlot, Gros Manseng, Uni blanc et Colombard. La récolte et la mise en bouteille sont entièrement réalisées sur la propriété qui est restée familiale depuis plusieurs générations.

La recette du chef Laurent Loingtier : paupiettes de veau au cidre

Zoom sur un paysan boulanger : La Ferme de la Grande Suardière à La Perrière (61)

Installés dans le Perche à La Perrière, Cécile et Thierry Hermeline sont paysans-boulangers, producteurs de pain bio à la ferme La Grande Suardière. Ancien boulanger salarié, Thierry fabrique son pain en cultivant son propre blé issu de variétés anciennes et en produisant sa farine sur place dans une meunerie. Le tout en agriculture biologique. Le blé est moulu deux fois par semaine, avant chaque fabrication de pain. Celui-ci est donc pétri avec de la farine ultra fraîche. Le blé garde alors toutes ses propriétés gustatives, puisqu’il est encore vivant : « J’utilise un moulin à meule de pierre de type Astrié. Il s’agit d’une conception artisanale réalisée en Bretagne. La conception de ce moulin a été réfléchie de manière à conserver intact le germe de blé, une partie de l’assise protéique et une grande partie des minéraux contenu dans le grain naturellement. Je travaille mon pain à la main. Plus « vivant » du fait du blé fraîchement moulu, il est en effet plus difficile à passer en machine ». Du pétrissage à la sortie du four, la fabrication du pain dure 5 heures, dont 30 min de cuisson.

Autres producteurs locaux :

https://www.tables-auberges.com/recettes/paupiettes-de-veau-au-cidre/

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