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A la découverte des plats nationaux d’une région du monde : le Moyen-Orient

Mille pages ne suffiraient certainement pas à faire le tour de la cuisine levantine. Par ces quelques lignes, l’ambition est ici de dresser le portrait de quelques mets savoureux venus du Moyen-Orient.

La cuisine syrienne est le résultat de multiples influences culturelles qu’a connu ce pays à mesure que se sont succédées et brassées dynasties omeyyades, abbassides puis ottomanes. Notons la tradition du mezzé, riche assortiment de plats chauds et/ou froids servis avant le plat principal. Par ailleurs, les desserts sont le plus souvent absents des tables syriennes : on leur préfère un café accompagné de biscuits et de fruits servi en fin de repas.

Parmi les diverses préparations culinaires de Jordanie, le mansaf sait tirer son épingle du jeu. Ce plat, typiquement jordanien, est préparé à base de morceaux d’agneau cuits dans une sauce au yaourt fermenté et séché, et servi le plus couramment avec du riz. Le mansaf peut être considéré comme le plat national à Amman et pour ses alentours.

La Palestine, elle, se distingue par la diversité des pains que l’on peut y trouver. Pains parmi lesquels nous pouvons citer le khoubz, le pain pita ou encore le taboun. Le khoubz, dont la consommation est particulièrement répandue au sein des foyers cisjordaniens, a la particularité de servir à la fois d’aliment mais également de faire office de « couvert de table ». En effet, celui-ci permet à qui s’en sert de ramasser aisément des plats tel le houmous, purée à base de pois chiche et de tahiné, préparation elle aussi tout particulièrement appréciée de leurs voisins israéliens.

La cuisine turque, elle, bénéficie du positionnement « carrefour » de la géographie turque, et a su s’ouvrir, au fil des siècles, aux influences asiatiques, méditerranéennes et orientales. Parmi les particularités culinaires turques les plus célèbres figure le dolma, un plat typiquement moyen-oriental à base de feuilles de vigne, de viande de mouton hachée, de riz et d’épices. Notons au passage l’étymologie du terme « dolma », lequel en turc signifie « se remplir ».

La gastronomie libanaise, quant à elle, est célèbre pour ses pâtisseries souvent très sucrées. La diaspora libanaise a pour une large part contribué à la faire connaître et reconnaître aux quatre coins du globe. Parmi ces mets les plus appétissants, citons le baklawa ou encore le kenafeh, pâtisserie feuilletée est trempée dans un sirop, réalisés à base de cheveux d’anges, de fromage, de beurre et de pistaches ou de noix.

Mais pourquoi donc vous parler de tout cela ? Parce qu’à Tables & Auberges, si nos chefs s’attachent à préserver et valoriser le patrimoine culinaire français, ils n’en sont pas moins ouverts à tout met venu d’ailleurs, à la condition que celui-ci soit gage de qualité. Au-delà, parce que nous considérons que nul pays ou région du monde n’a le monopole des saveurs ou du goût.

C’est ici tant un état d’esprit qu’une philosophie : savoir cultiver son jardin mais également savoir s’ouvrir à ce que font ses voisins jardiniers : voilà un bien bel état d’esprit qui anime des Tables & Auberges se voulant sans frontières !

En espérant que ce court billet aura su vous mettre en appétit… !

Samuel VASQUEZ